Carlier, entreprise familiale, fabrique du nougat depuis plus d’un demi-siècle au départ d’ingrédients de toute première qualité, dans toutes les variantes de goût.

Tout a commencé en 1949 : en suivant l’exemple de son père, confiseur au détail, Rodolphe Carlier entreprend de se lancer dans la fabrication de nougat, un marché relativement épargné par la concurrence, en comparaison des autres secteurs de la confiserie.

L’origine de cette confiserie remonte aux temps antiques, et se situe de l’autre côté de la Méditerranée, en Orient, où les femmes la confectionnaient avec des amandes, du miel et des épices. On la retrouve également en Grèce, avec des noix sans les épices, puis à Marseille où elle connut un franc succès jusqu’au XVIIème.

Ce gâteau de noix se nommait «nux gatum» et «nugo» en langue d’oc. De confection familiale, le «nugo», ce nougat noir dit aussi «de Provence», comptait avec le nougat blanc, créé par la suite, parmi les treize desserts de Noël. Montélimar et le «nugo» virent leur destinée se rejoindre quand, au XVII siècle, Olivier de Serre planta, dans sa propriété à quelques kilomètres de Montélimar, les premiers amandiers importés d’Asie.

Les Provençaux, séduits par la réussite de son expérience suivirent son élan et développèrent les plantations partout dans la région. Ainsi, fort probablement, l’idée germa-t-elle au fil des ans de remplacer la noix du «nugo» par l’amande providentielle… C’est en 1650 semble-t-il que l’élaboration de la recette du nougat blanc aboutit véritablement avec l’adjonction de blanc d’oeuf pour aérer et blanchir la pâte, et «nugo» devint «nougat» sans que personne encore aujourd’hui ne connaisse le nom de son créateur…

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